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Résumé :
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album autour du métissage, de l'affection et des caresses. Une famille de couleur noir et un petit garçon comme un ours blanc qui aime le chocolat noir. Une famille de couleur blanche et une petite fille comme une panthère qui a trop bu de lait. François David installe d'emblée, par son texte en haut de page, des phrases courtes et concises, entre poésie et comptine. Il décrit le réel, mais peu à peu, au fil des pages, au fil des mots, l'auteur semble désigner un flot de sentiments plus imperceptibles, comme surgit de nul part, mais qui pour chaque lecteur est précieux. En dessous, les grandes illustrations d'Henri Galeron sont très réalistes. Ces portraits, aux tons bruns, marrons ou dorés, prennent toute la page et assurent quelque chose de tangible à l'écriture. Mais bien vite, mis côte à côte, entre un petit garçon et un ours, entre une maman blanche et un papa noir, c'est comme si tout un monde de rêve et d'imaginaire surgissait. C'est que dans ce monde de l'enfance, tout est déjà métissage, tout peut à chaque instant se confondre et se mêler, le réel et le rêve, la fantaisie et le sérieux, la lune et le soleil. Mais même si le mélange est fécond, il ne le doit qu'à l'amour, et c'est bien là l'essentiel.
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